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Tiens !
son de cloche qui
miaule non le chat qui
orage plutôt le ciel qui
perle si la pluie s’en
mêle comme ces vers comme
l’herbe pas si folle
passiflore non plus
herbe en franches coupées
étourneaux en visite
d’une galerie de lombrics
fenêtre sur
clocher son cul me montre
le coq signe de
pluie à la hauteur des
grues les sapins en effet d’optique
langueur du jour qui nuit
écrites à l’aveuglette
notes couché sur
couette planqué comme le chat
en lits superposés
volets qui roulent la feuille
de vers assombrie
soulève l’haltère
du soir qui
envahit les spasmes
montée d’escalier chat qui
craque comme pas c’est
couette qui hulule
immobile
à l’horizontale
à l’écot d’une lessive attend s’étend le fil
à linge |
tas de branches cerisier coupé
crevé l’imprudent attend
l’araignée l’espère
en accordéon volets musique
tonnerre qui
déboule débranche l’éprise lâche
prises
vers en roses et blancs
rallonge du jour bien étiré
chahutée l’inspiration l’expiration sans se résoudre éclaire l’ébauche peur de devoir en jeter du déjà dit de la pâle copie par les fenêtres jeter l’encre aux rimes ne pas s’accrocher décrocher l’arrime décocher se glisser dans drap tiédi
s’invite à l’esquive frappe au carreau
cousin moustique dans la nuit
combat de chats
c’est qu’il piquerait l’animal
Bambi est mort !
Tiens !
chat qui sonne
quand cloche couine
que volet dégringole
si grêle s’emmêle
comme ces vers comme le lit
pas si doux non
le chat sonne tonne et le temps s’étire…
«Arnaud, il va falloir éteindre, demain il y a école !» |
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