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Dominique GAUBERT | |||||||||||
Respirations | ||||||||||||
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![]() Good sève the tree !
goutte à goutte comme perle de vie de l’écorce vernie sève séduit
Good sève the tree 2 !
goutte que goutte comme larme de mort de l’écorce l’ennui sève s’endort
Gisant dénudé jusqu’au tronc un sapin de Noël
A bout d’écorces !
dans un bar de Caracas (tenu par des corses) écorchée par les senteurs corsées de bois et de vert la carcasse d’un vieux rat de Cappadoce s’exécute une carioca endiablée sous les crosses d’un carrossé persan de Carcassonne ! accordant toute légitimité à l’expression : quand le chat rosse, le vieux rat casque !
Nu nos amis d’la ferme pétrifiés Arbre de Noël jure tant qu’il peut ! Dans la crèche immaculée incontrôlée Assène coups de tronc sans compter Et jusqu’au creux du bénitier satellise l’objet sacré oh ! grand dam de ses grenouilles agenouillées scandalisées Sommant Conifer de bien vouloir se voiler !
Trace
Se poser botte contre tronc beau châssis bien chaussé écouter vie qui se répand en traces juxtaposées observer l'échancrure plaie béante d'où sève s'échappe juger de l'opportunité de saisir la matière cœur du végétal qui s'anime encore jauger l'épaisseur des cernes multiples et amples capter les aspérités et en excroissances confondues s'excuser de l'entaille
Ecorces
que je croise en long et en large que je touche à corps ou à raison au creux de l’excavation à cri au creux du creux de la déchirure à tort à la recherche de l’indice d’un coup de couteau d’un trait de douleur d’une trace de couleur de l’accident de ciseaux au cœur du cœur de la toile sous l’étreinte c’est une autre essence qui naît donnant du sens O résineux alignés O ligneux résignés langues enroulées tairont le secret de l’artiste ! |
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